Christine, c’est une boxeuse au look décalé avec des jambes interminables et un nez de clown. Elle ressemble à Julia Roberts, mais elle a un nez de clown et des dents abîmées. Elle fume, elle boit du rhum et arbore fièrement son rouge à lèvres. Christine est là, dans la vraie vie, avec nous, maintenant, dans l’instant. Mais elle est aussi dans son monde, avec l’énergie d’une Mary Poppins.
Embarquez pour un voyage sonore unique, où pour son troisième opus, le groupe Odeia s’inspire des larmes sous toutes leurs formes : celles qui font pleurer, celles qui font rire, celles qui libèrent et qui rassemblent. Préparez-vous à être emporté par le déluge vibrant des cordes de violon, guitare, violoncelle, et contrebasse, accompagnant la voix puissante et émotive d'Elsa Birgé.
Larzac ! n’est point l’histoire de cette célèbre lutte des années 70, mais celle de la vie actuelle du territoire, de ses habitants, paysans ou non, et de leur modèle unique de gestion collective des terres agricoles.
Seul en scène, Philippe Durand partage les témoignages bruts et intimes de ces habitants, qu'il a rencontrés et enregistrés. À travers une mise en scène épurée, une table, une chaise, et son carnet (comme lors de son spectacle 1336, Paroles de Fralibs), il explore les questions de propriété, d'agriculture paysanne, et de démocratie participative.
Au coeur d’une cuisine champêtre, au milieu des bottes de paille et des cagettes, deux narrateurs malicieux nous proposent une adaptation captivante de La Ferme des animaux de George Orwell. Libérés de leur fermier oppresseur, les animaux rêvent d'un système plus juste et égalitaire, mais leur utopie se heurte rapidement à la quête de pouvoir entre Napoléon et Boule de Neige…
Plaçant au coeur du récit les rapports de pouvoir entre « soi-disant savants et apprenants », le Collectif Citron revisite avec audace et modernité l’oeuvre emblématique de Molière. Mettant en scène la lutte d’Angélique, jeune fille amoureuse de Cléante face à l’autorité oppressante de son père, Argan, Le Malade imaginaire résonne d’une contemporanéité saisissante plaçant le désir d’émancipation et de liberté comme enjeu principal.
Un garçon de dix ans, un jour d’ennui, lève son bras en l’air et le garde ainsi toute sa vie. Au fil des années il deviendra un objet de moqueries, un cas d’école pour la médecine et une icône de la scène artistique.
Une table, un camembert, une famille, le trop plein, la solitude et la gourmandise. Coline Esnault invite le public à sa table, dans sa famille, dans son champ de vaches. Dans son spectacle, elle parle de la Normandie, loin des plages touristiques, aborde l'adolescence, et tout ce qui reste à accomplir. Et elle n'oublie pas de défendre ce petit bout de terre qu'est le département de l'Orne. Bonne pâte se joue des clichés inhérents à la campagne, valorisant et se jouant de l’identité Normande.