Période de l'exposition
Horaires d'ouverture
Les animaux fantastiques de Camille Bellot et François Pottier (installation).
Bagnoles de l’Orne a donné carte blanche à l’artiste plasticienne Camille Bellot et l’architecte François Pottier dont le travail aussi monumental que minutieux est à découvrir cet été à travers la station thermale.
Un serpent géant recouvert de broyats de pneus en guise d’écailles ; un cheval immense dont on ne voit que les jambes ; un monstre, gueule ouverte, prêt à vous dévorer : le travail de Camille Bellot et François Pottier se regarde, interpelle et se vit. Ces créatures monumentales, installées in situ, sont issues d'un bestiaire fantastique inspiré d’enluminures médiévales ou de récits mythologique « L'échelle monumentale de nos installations permet d'interroger le rapport de domination entre l'homme et la nature. Notre souhait est de susciter un rapport direct entre l’objet et le spectateur : le public peut rentrer dans les œuvres, interagir avec elles. » expliquent-ils.
Accumulation et transformation
L’artiste plasticienne, 34 ans, formée à l’école parisienne Duperré et l’architecte de 36 ans diplômé de l’école d'architecture de Nancy, collaborent ensemble depuis 2018. Ils exposent en forêt, sur des sentiers de randonnée, en galeries ou invitent des cervidés géants en pleine place publique. À Bagnoles, une carte blanche dans toute la ville leur a été donnée pour créer des œuvres en divers lieux. « Cette forme d'invitation est une première pour nous. Pauline Vollais, responsable de l’office de tourisme, a découvert notre travail puis nous a contactés. Nous sommes venus faire des repérages une première fois puis Pauline et Didier Simon (Directeur de l'office du tourisme) ont mis en place cette résidence, dans le cadre de l'événement « un Été Ornais contemporain » afin que l'on puisse travailler sur place, en utilisant les ressources locales. »
Camille Bellot amasse, brise, fragmente pour transformer et s'approprier la matière première. Puis elle trie, taille, assemble, pour créer une nouvelle matière. « Les écailles de l'œuvre Nidhögg sont des morceaux de broyats de pneus récupérés et sélectionnés par nos soins dans un centre de recyclage. Ils composent la peau du serpent, fixés sur un squelette en bois conçu par François. »
Installés au gîte de la Passée pour travailler, ils s’inspirent des lieux, de l’environnement pour donner vie à de nouvelles créatures, à découvrir aussi bien dans les lieux emblématiques de la ville comme dans des endroits plus secrets… Ouvrez l’œil !
